Le GOSHIN-SYSTÈME est un art martial d’origine japonaise. A la base, c’était une synthèse de plusieurs écoles de Ju-Jitsu basée pratiquement exclusivement sur du travail de clefs. Depuis les années 1980 il s’est vu enrichir de frappes (venues du Karate, de la boxe Thai, Capoera,…), de techniques au sol (Lutte, Sambo, Jujitsu Brésilien), des mouvements tournant, du travail d’armes (couteau, bâton court, Bo), etc…
Ce travail d’enrichissement est l’idée de base de notre Art Martial : ne pas se scléroser, toujours chercher à évoluer, à appréhender de nouvelles techniques en vue de développer sa motricité et sa capacité à se défendre.
護身 « Go-shin » = « protection du corps » (self-defense)
« Système », car il découle d’une didactique mise en place par des experts et pédagogues français (près de 40ans d’enseignement en scolaire et association, en France et à l’étranger, formateur BPJEPS, etc.) pour offrir au pratiquant un enseignement d’excellence tout en s’épanouissant dans la bonne humeur !
総合武道 « Sogo-Budo », i.e. « art martial total » : art martial synthétisant différentes disciplines martiales.
Contrairement au Judo qui se spécialise dans les nage-waza (projections) et ne-waza (travail au sol avec immobilisations, osae-waza, et étranglements, jime-waza) ou le Karate pour les atemi-waza (frappes), le Goshin-système est global, cherchant à ne discriminer aucune partie.
Pour l’historique de cet art, rendez-vous sur la page de ses fondateurs : Kyoshi Pascal COULON et Renshi Nicolas RUDE [LIEN].
Généralement, un enfant progressera moins vite qu’un adolescent qui, lui-même devra reconstruire toute sa motricité face à un nouveau gabarit « adulte », plus grand, plus lourd, plus fort.
Le système de grade en Goshin-Système part sur le principe qu’un
Groupe Tigres : 4-6ans
Adulte acquerra plus rapidement les bases (PCO) puis leur efficacité techniques (PCV) qu’un Adolescent, qui mettra lui-même moins de temps pour acquérir ses même bases qu’un Enfant (demi-ceinture).
Ce système, mis en place par Renshi Nicolas Rude, propose ainsi de conduire un enfant débutant jusqu’à une véritable ceinture noire avec tout le crédit qu’on attribue à cette expertise technique et le respect des adultes (puisque après tant d’année de pratique, il sera alors dans le groupe adulte, même si il peut être officiellement encore mineur, en fonction de l’âge et du club on pourrait lui attribuer une ceinture noire dite « junior » i.e. avec un liseré blanc).
Le tableau suivant renseigne les différentes progressions qu’il peut y avoir en termes de niveau par rapport à un Programme (e.g. demi-ceinture, PCO pour Enfant et PCV pour Adolescent) et de temps en fonction de l’âge de l’élève à son arrivé (« Enfant » jusqu’à 9ans : Tigres & Ninjas ; « Adolescent » de 10 à 13ans : Dragons & Adolescents ; Adulte ).
Note : ces progressions idéales seraient celles d’élèves types qui s’entraînent « en continu à raison de 2 cours par semaine » (cf. GOSHIN-SYSTEME, Programme Ceinture Orange, Shihan Pascal Coulon & Renshi Nicolas Rude, Auto édition, 2009, p.21)
« Restriction pour les enfants de moins de 12 ans : un passage de grade par année si l’attitude convient et qu’ils ont participé à au moins 2/3 des cours »(GOSHIN-SYSTEME, Programme Ceinture Orange, Shihan Pascal Coulon & Renshi Nicolas Rude, Auto édition, 2009, p.21)
Groupes Ninjas : 7-9ans
« Rappel : Le nombre de cours décidé par le Professeur est une condition indispensable mais pas suffisante pour passer un grade : sont pris en compte également l’attitude, l’investissement et la régularité. En fin de compte, le professeur décide si l’élève peut être présenté à son passage de grade.
Groupe Tigres, Ninjas et Dragons (élèves de maternelle à 6ème) : la progression est d’une demi-ceinture par an si l’élève participe aux 2 tiers des cours soit un minimum de 50 cours ». (« GOSHIN-SYSTEME, Livret d’objectif », p.5)
Groupes Dragons PCO : 10-13ans
« Si l’élève participe à un minimum de 50 cours, il peut progresser d’une ceinture par an chez les Dragons Débutants et d’une demi-ceinture par an chez les Dragons avancés.» (« DOJO arts martiaux, Livret d’accueil » p.6)
Précisons que la validation du Programme Ceinture Orange est sanctionnée par la ceinture Orange, ainsi un enfant venant de passer chez les adolescents avec une ceinture jaune-orange se verra présenter, dans son nouveau groupe, à un passage de grade ceinture Orange.
Groupes Dragons PCV : 10-13ans
Enfin, comme toujours, en fonction de la compétence de l’élève, de son assiduité et de son engagement dans le club, le Sensei pourra exceptionnellement en décider autrement.
Au total, nous avions eu 10 participants de notre club
5 Ninjas – 4 Dragons – 1 Ado
BRAVO pour votre participation et pour avoir si FIÈREMENT représenté votre club de l’
Académie Arts martiaux Annecy !
Léonard : 1ère place à tous ces randori : 1 médaille d’or+1 coupe or : 1er de la catégorie Dragons (face à des 1er Kyu, i.e. ceintures marrons, soit 2 niveaux au-dessus ! )
Erwan : 1 médaille de bronze+1 coupe or (1er de la catégorie Ados tous niveaux) (face à des 1er Dan, i.e. ceintures noires, soit 2 niveaux au-dessus ! )
Matis : 1 médaille d’argent
Enisa : 3 médailles de bronze
Mattéo : 1 médaille d‘or(et le plus jeune des finalistes, 6ans, de la catégorie Ninjas tout âge et niveau confondu ! )
En fonction des écoles il peut exister un sous-système avec des barrettes en niveau Mudansha, mais est plus souvent réservé aux enfants.
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Élite de l’ Académie
A l’Académie Arts martiaux Annecy, nous visons un objectif global, complet pour le pratiquant d’art martial. Plus loin que la simple animation ou l’éducation morale, nous encourageons et valorisons les élèves à aller plus en avant concernant l’Attitude, les Connaissances, Cultures, Capacités liées aux arts martiaux.
Savoir ce que nous faisons, quel artiste martial nous sommes, et d’où nous venons pour mieux savoir vers où aller !
Certifications Budoka disponibles auprès de votre instructeur.
BUDOKA
RYÛ-SHA
AVANT PROPOS DE RENSHI JEREMY
ATTITUDE
Beaucoup d’arts martiaux se revendiquent dès leur nom de « Voie », que ce soit dans les arts martiaux japonais AïkiDo, JuDo, KarateDo, ou d’ailleurs Jeet Kune Do, Tae Kwon Do, ApkiDo, Viet Vo Dao, etc…
Historiquement, tous ces arts martiaux étaient à l’origine des techniques guerrières pour tuer ou tout au moins pour mettre hors d’état de nuire un meurtrier. Suite au désarmement progressif des populations dans le monde ces derniers siècles (mondialisation au Japon à partir de l’ère Meiji en 1868 avec la mise en retraite des samouraïs qui constituaient la caste guerrière), les Techniques « Jutsu » ont basculé progressivement vers une recherche d’épanouissement intérieur, la Voie, le « Dô ».
Le Goshindo de Hanshi Alain Sailly, créé en 1989 bien que techniquement efficace ne correspondait pas, à travers l’image que donnait le fondateur aux valeurs promues généralement dans les arts martiaux. Alors que le Goshindo avait failli devenir une Fédération Française propre en comptant en peu de temps près de mille élèves au début du XXIème siècle, le professionnel, vivant exclusivement de son art martial s’était progressivement mis à dos la grande majorité des clubs de Goshindo de France et d’ailleurs, du souvent à « une profonde divergence concernant l’encadrement et la direction donnés à cet art martial ». N’y réside alors, du « Do », qu’une recherche d’esthétisme technique.
Kyoshi Pascal Coulon et Renshi Nicolas Rude ont remédié cela en acceptant notamment leur enseignement purement technique en changeant le « Dô » par « Système ». Goshin-Système est donc composé d’un mot japonais et français, à la fois pour honorer la tradition d’où viennent nos techniques martiales et d’un mot français (alors que le mot anglais « system » était alors à la mode et que l’art martial russe Systema se faisait connaître), non par patriotisme mais par humilité (n’étant pas japonais ni avoir séjourné au Japon et n’ayant pas étudié la langue ) et surtout pour annoncer le caractère structuré de l’art martial.
Si comme au Goshindo, un serment du groupe « Master » (cf. Livre « Goshin-Système – Programme Master ») était requis, Kyoshi Pascal n’encourage pas les clubs à l’imposer aux élèves.
Cet « engagement moral » du serment étant inscrit dans le programme technique du groupe Master/PCN (Introduction, page 9), j’ai repris pour l’Académie Arts martiaux Annecy le serment lettre par lettre établit par Renshi Nicolas Rude. Le privilège est même proposé qu’elle que soit le niveau technique en réussissant au moins la première Certification Budoka. En effet, si nous formons des techniques martiales, initialement enseignées pour du « Goshin », de l’autodéfense, l’élève ne doit pas le détourner de son usage éducatif, notamment à un niveau élevé où les techniques s’avèrent dangereuses par leur efficacité.
Enfin, devant la passion de certains élèves à découvrir l’univers des arts martiaux japonais (e.g. apprendre le japonais ; créer des armes ; etc…), j’ai voulu valoriser leur recherche en mettant en place des privilèges pour mettre en avant leur compétences complémentaires et éventuellement attirer d’autres élèves à devenir aux aussi des élites, non pas seulement être des techniciens d’une self-defense artistique mais des « Budoka », des pratiquants martiaux à la recherche de la VOIE : « Dô ». La certification Budoka accompagne ces élèves passionnés en quête d’excellence.
Outre les valeurs du Bushido nous attendons du Budoka :
Exemplarité
Droiture
Motivation
Entraide
Excellence
Gratitude
Connaissances
Mon professeur, Renshi Nicolas RUDE (cofondateur du Goshin-Système), nous répétait souvent fièrement : « nous sommes des techniciens ». Il revendiquait toujours son art martial et son enseignement comme étant scientifique, rationnel.
Bref, de formation universitaire, les fondateurs ont toujours été cartésien dans l’explication des techniques à travers la bio-mécaniques et les réactions physiologiques. Jamais en évoquant des raisons énergétiques ou occultes comme on peut encore le retrouver dans de nombreux discours de maîtres mais dont les connaissances sont trop éloignés de celles des élèves (soit malheureusement parfois pour cacher une incompétence à expliquer une raison bio-mécanique).
Notre Système est donc basé sur un raisonnement scientifique et si tous les professeurs ne rejettent pas les raisons énergétiques (e.g. méridien) nous avouons au moins notre incompétence dans ce domaine. Nous voulons alors former des élèves lucides et comprenant le sens de leur actions, pas des « copies parfaites de leur maître » comme on le retrouve dans certaines pratiques dites « traditionnelles ».
En revanche d’autres connaissances me faisaient cruellement défaut, celles sur la nutrition ! Dont je n’ai entendu de toute ma pratique, un seul petit conseil, de Kyoshi Pascal Coulon concernant l’eau énergétique. Cela m’intrigua, et bien que mes 21 premières années d’existences furent une catastrophe nutritionnelle, j’ai trouvé mes réponses non pas grâce à la faculté de sport (pas une seule heure consacrée à la nutrition) mais à mes recherches personnelles à travers les ouvrages scientifiques, conférences et les témoignages, dont celui de Punong Guro Fred Evrard, maître d’un autre art-martial, le Kali Majapahit, un art qui ne se limite pas aux techniques martiales mais au développement de soi.
CULTURE
Jeune, je fus étonné de tous les stages que proposait notre club. Comme si on en Goshin-Système on n’avait pas déjà assez de techniques à apprendre ! C’est cher, pour peu de temps pour ensuite rapidement oublié, quelle utilité ? C’est plus tard, en me poussant à participer à ces stages que je découvris l’univers si petit des arts martiaux qui me permis de vivre des expériences inoubliables en rencontrant des professeurs et adaptes internationalement connus, d’autres encore ont changé ma vie !
La grande majorité des pratiques martiales, notamment les fédérations, ne font que des stages internes en invitant que des professeurs de leur style. Ils évitent le plus possible de faire découvrir à leur élève des arts martiaux différents du leur, de peur qu’ils y prennent plaisir et désirent en changer…
Ce ne fut pourtant pas le cas du Goshindo puis du Goshin-Système dont l’esprit d’ouverture était unique en son genre au tout début du XXIème siècle. Ensemble, Kyoshi Pascal Coulon et Renshi Nicolas Rude (tous deux alors seulement Sensei à l’époque) avaient organisés les premiers stages multidisciplinaires et internationaux sur Annecy en 2001, d’une ampleur sans précédant dans la région.
Ensuite, s’ouvrir aux autres sert surtout dans un premier temps à se découvrir soi-même, son propre art martial, à se remettre en question, sur ces techniques et ses connaissances. Qu’est-ce qui au final nous différencie des autres arts-martiaux, qu’elles sont nos forces et nos faiblesses, qu’elles sont nos particularités.
Plusieurs expériences plus ou moins sympathiques m’ont amené à éviter à tout prix des désagrément à mes élèves, mieux, à les rendre tout simplement cultivés et curieux.
Je me souviens, jeune lycéen, un jour de stage très particulier (animation pour un anniversaire !) comme seul assistant de Renshi Nicolas, devenir tout honteux de ne pas savoir se que signifiait le mot que me lança deux petites filles à la fin de l’animation : « Sayonara ! » . Il n’y a pourtant pas besoin de parler japonais pour connaître des petits mots de courtoisies dans une langue d’où provient son art martial surtout pour un haut gradé… Mon professeur aussi en était contrarié, mais il ne m’a jamais appris un seul mot de japonais autre que techniques.
En tant qu’Universitaire dans une nouvelle ville renommée en Kendo, se fut le moment idéal pour découvrir l’escrime japonaise. Ce fut une Claque ! Hormis l’enseignement, tout le cours était animé par des mots japonais, « Ichi, Ni, San, Chi, », etc… C’était exotique, amusant et surtout très éducatif !
En formation à Singapour, dès que je me suis présenté ainsi que mon art martial à un professeur du club qui m’avait accueilli, il me demanda » « Goshin-Système » ! Could you write me the Kanji ? » !?! Quelle fut ma surprise ! Voyant mon étonnement (c’était bien la première fois qu’on me posait la question, et surprenant venant d’un non Goshinka), la déception (ou une expression désabusée…) commença à se lire sur son visage juste avant que je lui garantisse que je le lui ferai. En effet mes expériences précédentes et ma curiosité m’avait tout de même préparé à ce genre de situation. Ouf, je m’étais déjà renseigné par le passé sur le Kanji de mon art martial (que nos professeurs nous ont jamais fait découvert) et j’étais même fier d’avoir appris un jour à l’écrire. Mais plusieurs mois ou années plus tard, et me voilà tout confus offrant au professeur une feuille sur lequel figurait le Kanji… ou plutôt qu’une seul moitié. J’étais donc à moitié fier 🙂 .
La Certifiation Budoka permet donc de se préparer à ce genre de situation et les trois niveaux (PCO, PCV, PCN) ne se résument pas à une accumulation de connaissances mais amènent notamment à réviser sur plusieurs années des connaissances culturelles fondamentales.
CAPACITÉ
Qu’est-ce qu’un budoka si son corps n’est pas entretenu ? Impossible pour Bruce Lee à l’instar de la conception de nombreux pratiquants et maîtres. Avoir un physique de sportif est indispensable pour les arts martiaux, surtout ceux axés autodéfense comme le notre, et les cours de moins de deux heures ne permettent généralement pas un renforcement/assouplissement musculaire (dont cardiaque) suffisant.
Pour revenir sur Bruce Lee, à trente ans les médecins lui disait être aussi en forme qu’un jeune homme de vingt ans (mais avait tout de même d’autres problèmes physiques…) et son programme d’entraînement quotidien se compose de 1000 coups de poings et 1000 coups de pieds, des étirements et de la musculation !
Les arts martiaux restent aussi un art dans le sens de recherche d’esthétisme voire de virtuosité. En cela, les acrobaties font parties intégrantes de nombreuses disciplines martiales. Notre programme technique l’incorpore mais sont souvent délaissé durant les passages de grades. La Certification Budoka valorise cet aspect.
« L’association Dai Nippon Budokukai a été créée en 1895 à Kyoto et fut chargée par les autorités d’organiser et de classifier les divers styles et écoles d’arts martiaux (Bu-Jutsu), qui s’étaient multipliés pendant la longue période des Tokugawa (1603-1868), dans un cadre légal et officiel. Avec la mission, pour un comité d’experts spécialement constitué, d’authentifier grades et titres de maîtrise (Shihan-menjo). […] C’est à cette époque qu’apparurent aussi les distinctions entre titres d’enseignants : Hanshi, Kyoshi, Renshi. » (Encyclopédie des arts martiaux de l’Extrême-Orient, Gabrielle & Roland Habersetzer, 4ème Édition, 2004)
La « touche » Goshin-Système
Par rapport à la progression du Butokukai qui commence parfois à partir du 8ème kyu (8ème, 7ème et 6ème étant alors tous trois des ceintures blanches) et d’autres fois dès le 6ème kyu, le Goshin-Système commence à partir du 7ème Kyu avec une ceinture blanche pour évoluer traditionnellement de la blanche à la jaune, orange, verte, bleue.
Puis, nous marquons ici une différence en ayant en 2ème Kyu une ceinture violette et enfin on revient au 1er Kyu avec la ceinture marron. Ainsi nous marquons chaque Kyu par une couleur qui lui est propre (sans avoir deux ou trois ceintures blanches).
Après les grade MuDanSha (littéralement « Non-Niveau-Titulaire ») l’élève atteint l’échelon Yudansha.
« En recevant son premier titre Dan (Shodan, soit le 1er Dan) il passe dans une catégorie différente où s’ouvre pour lui une nouvelle progression, qui est marquée par une attribution de Dan en nombre croissant. Cette progression peut aller du 1er au 10ème Dan, suivant une graduation autrefois établie par le Butokukai et qui sert toujours de référence dans toutes les disciplines traditionnelles (et aussi largement copiée dans les sports de combat modernes, qui voient le jour dans de nombreux pays, même s’ils n’ont aucun rapport ni avec une longue tradition ni même avec le Japon).
Les grades supérieurs reconnaissent une valeur technique, (un domaine physique qu’il est possible d’explorer jusqu’à un certain âge), mais aussi une connaissance approfondie des véritables lignes de forces se profilant derrière les techniques (Okuden), soit un domaine qu’il n’est possible d’explorer valablement qu’à partir d’une maturité physique et mentale qui ne peut exister qu’avec l’âge et l’expérience. »
(ibidem)
Godan (5ème Dan) : 30ans minimum
Rokkudan (6ème Dan) : 35ans minimum
Sichidan (7ème Dan) : 42ans minimum
Hachidan (8ème Dan) : 50ans minimum
Kudan (9ème Dan) : 60ans minimum
Judan (10ème Dan) : 70ans minimum
En Goshin-Système aucun âge minimum n’est imposé mais ces minimums sont pourtant respectés dans les faits.
Dans notre art martial, sans parler d’âge, on remarque plutôt une évolution de plus en plus lente entre les Dan à l’instar d’autres arts martiaux. Et si on demande au minimum l’équivalent d’un an d’entraînement pour passer du 1er Kyu au 1er Dan, et qu’ensuite il faut deux ans minimum pour atteindre celui de 2ème Dan (cf. PCO, p.21) on peut conjecturer qu’il y a un temps minimum entre tous les autres Dan équivalent au nombre du prochain dan. Ainsi le 3ème Dan serait atteint au bout de 3ans minimum après l’acquisition du 2ème Dan ; 4ans entre le 3ème et 4ème ; 5ans entre le 4ème et le 5ème ; etc…
« Éventail des grades et titres accompagnant la progression d’un pratiquant d’art martial traditionnel (Budo), se divisant en deux catégories :
celle des Kyu (Mudansha : élèves des premiers niveaux dans la progression)
et celle des Dan (Yudansha puis Kodansha : les rangs de l’expertise et de la maîtrise, se marquant dans de nombreux arts martiaux par le port d’une « ceinture noire »).
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Chaque étape de la progression est sanctionnée par un diplôme (Gaku), en général après examen, délivré par le professeur (Sensei) à son élève, ou disciple (Deshi).
La progression n’exprime pas seulement un acquis technique de plus en plus complet (Jutsu) mais également, et surtout davantage marqué à mesure que les grades Dan sont élevés, un état d’esprit atteint sur la Voie (Do) de la perfection du pratiquant en tant qu’homme. »
(Encyclopédie des arts martiaux de l’Extrême-Orient, Gabrielle & Roland Habersetzer, 4ème Édition, 2004)
Vous trouverez ce qui conditionne l’atteinte de chaque niveau,dans le livre « GOSHIN-SYSTEME, Programme Ceinture Orange » de Kyoshi Pascal COULON et Renshi Nicolas RUDE.
En fonction des écoles il peut exister un sous-système avec des barrettes en niveau Mudansha, mais est plus souvent réservé aux enfants.
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Évolutions des Grades Enfants à Adultes
Généralement, un enfant progressera moins vite qu’un adolescent qui, lui-même devra reconstruire toute sa motricité face à un nouveau gabarit « adulte », plus grand, plus lourd, plus fort.
Le système de grade en Goshin-Système part sur le principe qu’un Adulte acquerra plus rapidement les bases (PCO) puis leur efficacité techniques (PCV) qu’un Adolescent, qui mettra lui-même moins de temps pour acquérir ses même bases qu’un Enfant (demi-ceinture).
Ce système, mis en place par Renshi Nicolas Rude, propose ainsi de conduire un enfant débutant jusqu’à une véritable ceinture noire avec tout le crédit qu’on attribue à cette expertise technique et le respect des adultes (puisque après tant d’année de pratique, il sera alors dans le groupe adulte, même si il peut être officiellement encore mineur). Et non pas rabaisser à une ceinture noire dite « junior » comme on l’eut fait par le passé au Goshindo. Cela marque donc encore une différence par rapport à notre Goshin-Système où l’on a fait le choix de valoriser la patience et la persévérance auprès des enfants.
Le tableau suivant renseigne les différentes progressions qu’il peut y avoir en termes de niveau par rapport à un Programme (e.g. demi-ceinture, PCO pour Enfant et PCV pour Adolescent) et de temps en fonction de l’âge de l’élève à son arrivé (« Enfant » jusqu’à 9ans : Tigres & Ninjas ; « Adolescent » de 10 à 13ans : Dragons & Adolescents ; Adulte ).
Note : ces progressions idéales seraient celles d’élèves types qui s’entraînent « en continu à raison de 2 cours par semaine » (cf. GOSHIN-SYSTEME, Programme Ceinture Orange, Shihan Pascal Coulon & Renshi Nicolas Rude, Auto édition, 2009, p.21)
« Restriction pour les enfants de moins de 12 ans : un passage de grade par année si l’attitude convient et qu’ils ont participé à au moins 2/3 des cours »(GOSHIN-SYSTEME, Programme Ceinture Orange, Shihan Pascal Coulon & Renshi Nicolas Rude, Auto édition, 2009,p.21)
« Rappel : Le nombre de cours décidé par le Professeur est une condition indispensable mais pas suffisante pour passer un grade : sont pris en compte également l’attitude, l’investissement et la régularité. En fin de compte, le professeur décide si l’élève peut être présenté à son passage de grade.
Groupe Tigres, Ninjas et Dragons (élèves de maternelle à 6ème) : la progression est d’une demi-ceinture par an si l’élève participe aux 2 tiers des cours soit un minimum de 50 cours ». (« GOSHIN-SYSTEME, Livret d’objectif », p.5)
« Si l’élève participe à un minimum de 50 cours, il peut progresser d’une ceinture par an chez les Dragons Débutants et d’une demi-ceinture par an chez les Dragons avancés.» (« DOJO arts martiaux, Livret d’accueil » p.6)
Précisons que la validation du Programme Ceinture Orange est sanctionné par la ceinture Orange, ainsi un enfant venant de passer chez les adolescents avec une ceinture jaune-orange se verra présenter, dans son nouveau groupe, à un passage de grade ceinture Orange.
Enfin, comme toujours, en fonction de la compétence de l’élève, de son assiduité et de son engagement dans le club, le Sensei pourra exceptionnellement en décider autrement.
L’illustration par dessus le logo original de 2011 a été rajoutée depuis 2018, et dessinée par Kyoshi Pascal COULON lui même.
« Go-Shin » = « protection du corps » (self-defense)
« Système » , car il découle d’une didactique mise en place par des experts et pédagogues français (près de 40ans d’enseignement en scolaire et association, en France et à l’étranger, formateur BPJEPS, etc.) pour offrir au pratiquant un enseignement d’excellence tout en s’épanouissant dans la bonne humeur !
Les Écussons qui suivent sont propres à l’ Académie Arts martiaux Annecy.
La version dépend du niveau atteint et donc du nouveau programme en cours d’acquisition.
Logo PCO : « Structuré »
Tout débute par une initiation en commençant déjà par un grade, le 7ème kyu avec son uniforme et outil d’entraînement, le Keikogi et Obi immaculés « Sarashi » (blanchi), à l’image d’une page blanche que l’élève remplira au cours de son évolution.
Il commencera alors à suivre une suite de trois programmes l’amenant jusqu’à la fameuse ceinture noire qui a fait rêver plus d’un d’entre nous dans nos cœurs d’enfant. Il débutera alors par un sous-objectif, le Programme Ceinture Orange (PCO).
La curiosité, le spectaculaire, la discipline, ou l’image que donne les arts martiaux japonais ont finalement séduit le nouvel élève, qui déjà a fait preuve de courage pour rentrer dans cet univers exotique où l’on s’entraîne pieds nus dans des uniformes rappelant les kimono traditionnels d’une lointaine contrée dont les plus jeunes élèves n’ont peut-être encore jamais entendu parlé.
Le tout dans une discipline et une étiquette stricte. Ces dernières sont donc représentées par le cercle du soleil encadrant notre art-martial護身 le Goshin-Système, en plus de la référence liée au soleil levant l’étymologie du Japon日本 (Nihon).
Le « A » des 3A (acronyme de Académie Arts martiaux Annecy), prend ici en plus le sens de « Apprentissage » que ce soit du respect de soi, de son professeur, d’autrui, de l’environnement et des premières techniques martiales, la formation de base « Omote ».
La montagne rappelle la géographie locale de notre ville d’ Annecy, alors que le style de dessin rappelle le fameux Mont-Fuji (point culminant du Japon à 3 776 mètres d’altitude, comparable au plus haut sommet d’Europe occidentale et situé dans notre département, le Mont-Blanc à 4 809 mètres).
Couleurs :
A l’image d’une page blanche avec laquelle on apprend l’écriture, le blanc symbolise cette genèse.
Le rouge symbolise le courage et la force (physique et psychologique) des arts martiaux. Et spécifiquement pour le groupe PCO, il serait plus synonyme de courage et de l’ardeur du débutant.
Le rouge sur fond blanc rappelle le pays d’origine de notre art, 日本 (Nihon) étymologiquement « pays du soleil levant ». En outre, ces deux couleurs représentent aussi nos couleurs locales, celles du blason de la Haute-Savoie et de la ville d’Annecy.
L’écriture stylisée noire, rappelle le Shodō書道 « voie de l’écriture », utilisant le Fude 筆 (pinceau de calligraphie) et le Sumi墨 (vulgairement appelé « encre de chine » dont la couleur noir vient originellement du charbon).
Logo PCV : « Passionné »
Après être initié jusqu’au 5ème kyu, l’élève qui continue a alors un nouvel objectif : PCV (Programme Ceinture Violette), keikogi blanc (Uwagi) et noir (Zubbon) symbolisant la transition du keikogi blanc du Kōhaï (後輩 : cadet) au noir du Senpaï (aîné : 先輩).
Le cercle du soleil symbolisant le cadre (le règlement intérieur et l’étiquette de l’école Ryu, enseignés avant tout) de l’Académie (Kan), qui entourait les kanjis 護身GoShin dans le logo PCO s’efface pour ouvrir à l’élève les portes de l’enseignement du Goshin dans sa facette « autodéfense », vers plus d’efficacité.
Couleurs :
Prédominance du rouge, symbolisant la passion pour l’art martial après le temps de la découverte, en référence à l’association originelle sur Annecy (« Goshindo Passion ») et l’ancien code couleur rouge des keikogi de ce groupe.
Le rouge pourrait également être un clin d’œil au fameux « régiment rouge » ou « l’unité rouge » la cavalerie de samouraï tout en armure rouge brillante, combattant sous la bannière du clan Takeda (notre lignée). Voir le film couleur « Kagemusha, l’ombre du guerrier » d’Akira Kurosawa (1980) retraçant la bataille de Nagashino (1575), où la redoutable armée de cavalier rouge succombe alors entièrement sous les nouvelles armes à feu (Teppô, arquebuse) de l’armée d’Oda Nabunaga jointe à celle de Tokugawa Ieyasu.
Logo PCN : « Épure »
Arrivé au 2ème kyu, les plus persévérant continuerons vers un troisième objectif : Programme Ceinture Noire (PCN) avec la volonté de transmettre un jour à leur tour leur savoir, et arbore alors comme le sensei, le keikogi noir.
L’initial « A« des 3A, s’efface alors lui aussi rendant ainsi moins lisible le logo pour un œil non averti. Cette partie occultée symbolise l’objectif, en atteignant la ceinture noire, d’un apprentissage plus poussé (ou « secret » en référence aux kobudo), Okuden :
« niveau d’enseignement secret (Oku), interne, dans un art martial (Budo), au-delà de ce qui est apparent (Omote), superficiel, et qui est réservé aux grades élevés. » (Encyclopédie des arts martiaux de l’Extrême-Orient, Gabrielle & Roland Habersetzer, 4ème Edition, 2004)
Ensuite, même en reconnaissant une sorte de « A » stylisé à travers notre position de garde très caractéristique (migi-jigo-hon-taï), là où le néophyte n’y verrait qu’un dessin, il est bien plus encore, il est une représentation du kanji « 方 » (Hō) signifiant « être humain », « individu », symbolisant la place plus grande fait à l’élève pour ce libérer des codes, des formes, inculquées pour les faire siennes et les adapter à sa morphologie, sa physiologie, et ses sensations. C’est la progression vers la deuxième étape du traditionnel Shu-Ha-Ri : « Ha est le second stade : on domine la technique au point que l’on peut se permettre de commencer à se libérer du système et du carcan traditionnel. » (Ibidem).
De plus, les kanjis réunis de 方 (décrit plus haut) et 式 (qui rappelle un tant soit peu le kanji 武 « Bu » = martial) » 方式 » (font penser à notre « Kamae », position initiale de combat du Uke prêt à attaquer Tori) forment le mot » Hōshiki » qui signifie ni plus ni moins que « SYSTEME » (… tout ne pouvait apparaître sur le logo, comme on dit, trop d’information tue l’information).
Couleurs :
Le blanc (un symbolisme de pureté), saute au yeux. La sobriété de la couleur, une seule au lieu de deux des précédents logos, et l’absence des deux premiers éléments (« soleil » puis « A ») introduit un nouveau logo plus épuré, à l’image du Goshinka dans sa progression.
Logo Instructeur : « Renouvelé »
Retour aux origines, l’instructeur est un éternel élève qui doit continuer de s’entraîner et d’apprendre.
Retour du cercle du soleil symbolisant maintenant les responsabilités envers l’Académie (Kan). L’instructeur toujours est toujours plus engagé dans l’administration de sa structure et à l’écoute des élèves et leur famille.
Retour du « A » symbolisant l’ Approche bienveillante et l’Accompagnement (sans rien occulter, prendre le temps de tout expliquer) des nouveaux venus, les personnes en quêtes d’un art martial, d’une voie.
Couleurs :
Ainsi retour au logo d’origine, avec changement de couleur mais pas non plus entièrement en négatif. L’esprit 心 « Shin » doit avoir évolué depuis son arrivé à l’académie et continué à travers l’enseignement, pour mieux accompagné les élèves à révéler le meilleur d’eux même et garder l’ambition de rendre ce monde un peu plus beau.
Renouveau, c’est faire le point, regarder derrière soit pour mieux avancer. Et revenir vers les Kōhaï pour se remettre en question et découvrir que ce qui fonctionnait sur nous, avec notre corps ne marche pas forcément pour tous les élèves. Car en Goshin-Système nous ne voulons pas de clone reproduisant le kata du maître, mais cherchons l’épanouissement de l’individu afin qu’il produise lui même son kata et qu’il trouve ça voie au cours de ses années de pratiques. L’instructeur ne lui imposera pas de voie, mais l’accompagnera dans ses choix.
Nouveauté 2022 – Tampon
Tampon 3A logo Goshin-Système + signature + NiHonGo
Enseigne bénévolement les arts-martiaux depuis près de 40ans.Il commença à pratiquer dès l’âge de 6ans et est désormais 7ème Dan en Goshin-Système et obtint le titre de Kyoshi par Hanshi Cosimo Costa en 2015. Il est enseignant titularisé d’EPS depuis 1982 et détient trois Brevets d’État d’Éducateur Sportif, dont un en Judo. Il forma à plusieurs reprise, auprès de la Fédération Française Sport Pour Tous, des animateurs sportifs (Infra-4, CQP).
Depuis 2018, il s’est détaché des enseignements hebdomadaires pour se consacrer essentiellement à la promotion du Goshin-Système en France et à l’international. Il enseigne désormais lors de stages en France et à l’étranger : Autriche, Allemagne, Canada, Italie, Maroc, Norvège, République Tchèque, Russie, Suisse, etc…
Il fut l’élève et le partenaire de Hanshi Alain Sailly avec qui il travailla depuis les années 1980 jusqu’en 2006. En 1989, il enseignait le Goshindo sur Annecy, et organisa avec Renshi Nicolas Rude les premiers stages internationaux sur Annecy en 2001, d’une ampleur sans précédant dans la région.
Depuis 2006, avec Renshi Nicolas, ils développèrent leur propre système à partir du Goshindo et fondèrent ainsi le Goshin-Système.
Une des caractéristique principale du système est d’avoir établit un programme commun par niveau (3 niveaux sur 4 actuellement). Ils référencent les techniques adaptées aux grades des élèves, mais surtout, l’évolution des socles communs de compétences. Ce système respecte les ressources de l’élève en fonction de son niveau, tant sur le plan moteur (e.g. coordination, dissociation), bio-physiologique (e.g. certaines acrobaties sont plus conseillé pour des jeunes), bio-mécanique (e.g. efficiences dans le placement ; contrôles articulaires), bio-informationnel (e.g. proprioception ; repère dans l’espace ; traiter l’information pertinente) et psycho-affectif (e.g. gérer ses émotions). En effet, si l’on prend l’exemple des projections, le système est construit plutôt pour le uke (celui qui subit la technique) que le tori (celui qui exécute la technique), afin de tenir compte des appréhensions du à la chute. Un travail spécifique au savoir chuter est donc requis en amont.
Actuellement, il existe le PCO (Programme Ceinture Orange, du 7ème Kyu au 5ème Kyu) pour le niveau lié aux ceinture blanches, jaunes et oranges, le PCV (Programme Ceinture Violette, 4ème Kyu au 2ème Kyu ) correspondant à verte, bleue, violette, et le « programme Master » (en vu de devenir instructeur, 1er Kyu au premier Dan) pour marron et noire.
Renshi Nicolas RUDE2012 : 5ème Dan2009 : RENSHI
A développé le Goshin-Système et dirigé une école professionnelle d’art martial pendant plus de 15ans. Renshi a débuté les Arts Martiaux avec Kyoshi Pascal Coulon en 1989. En février 1995, il obtient sa ceinture noire. L’été suivant, il part vivre à Bruxelles où il pratique une autre forme de Jujitsu. Lors de ses études à Lille (Management du sport, Audiovisuel), il continue le Jujitsu et le Judo. En janvier 2000, Renshi Nicolas revient à Annecy pour devenir professionnel dans les Arts Martiaux.
Il fut directeur du DOJO Arts Martiaux jusqu’à son départ à Tahiti en 2016. Il avait entre autre dessiné les plans du Dojo, il s’occupait du travail administratif, développait les outils pédagogiques du Goshin-Système (livres, projet de dvd), etc…
Il a obtenu son titre de Renshi (expert technique) en mai 2009, décerné par Hanshi Cezar Borkowski. Il est 5ème dan de Goshin-Système et ceinture noire de kobudo (travail des armes).
Il a obtenu plusieurs podiums en coupe du monde (Duo-Kata et Kata armé). Il était également formateur CQP (FF Sports pour Tous) et BESAPT.
A l’instar de Kyoshi, il enseigna son art dans toute l’Europe, au Canada et au Maroc.
Renshi, avant de partir pour Tahiti, a toujours eu l’idée de finaliser par un dernier ouvrage destiné au 2ème Dan et plus (« programme Master + », PCO p.20), et de faire un format DVD de chacun de ses programmes (filmés en 2011 mais jamais travaillés). De même, durant mes études, alors que je lui confiais vouloir réaliser un ouvrage sur la didactique et pédagogie du Goshin-Système, il disait que cela aussi était en projet, avant qu’il ne quitte la direction du DOJO Arts Martiaux de Cran-Gevrier (Annecy).
Même si il n’a pu finaliser tous ses projets sur le développement médiatique du Goshin-Système, il donna des formations à toute la nouvelle génération d’instructeur axées principalement sur la cohérence d’une didactique respectant les différentes ressources initiales de l’élève. Même si rien de cela n’a été publié, il a légué aux instructeurs un premier jet des programmes spécifique aux enfants, tandis qu’ils étaient prévu d’être un jour regroupé dans un ouvrage (PCO, p. 20).