Challenge Goshin-Système

Au total, nous avions eu 10 participants de notre club

5 Ninjas – 4 Dragons – 1 Ado

BRAVO pour votre participation et pour avoir si FIÈREMENT représenté votre club de l’

Académie Arts martiaux Annecy !

Léonard : 1ère place à tous ces randori : 1 médaille d’or+1 coupe or : 1er de la catégorie Dragons (face à des 1er Kyu, i.e. ceintures marrons, soit 2 niveaux au-dessus ! )

Léo : 1 médaille dor (par niveau) + 1 médaille d’argent (par âge) + 1 médaille de bronze (catégorie Dragons PCV mélangés)

Erwan : 1 médaille de bronze + 1 coupe or (1er de la catégorie Ados tous niveaux) (face à des 1er Dan, i.e. ceintures noires, soit 2 niveaux au-dessus ! )

Matis : 1 médaille d’argen

Enisa : 3 médailles de bronze

Mattéo : 1 médaille dor (et le plus jeune des finalistes,  6ans, de la catégorie Ninjas tout âge et niveau confondu ! )

Jahid : 1 médaille d’argent 

Maxence G. : 1 médaille de bronze 

Lukas A.-M. : 1 médaille de bronze

Ilan D. : 1 médaille de participation

Uniformes & Niveaux – Grades & Titres


Vous trouverez ce qui conditionne l’atteinte de chaque niveau, dans le livre                                      « GOSHIN-SYSTEME, Programme Ceinture Orange » de Kyoshi Pascal COULON et Renshi Nicolas RUDE. 

En fonction des écoles il peut exister un sous-système avec des barrettes en niveau Mudansha, mais est plus souvent réservé aux enfants.

 

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Élite de l’ Académie

A l’Académie Arts martiaux Annecy, nous visons un objectif global, complet pour le pratiquant d’art martial. Plus loin que la simple animation ou l’éducation morale, nous encourageons et valorisons les élèves à aller plus en avant concernant l’Attitude, les Connaissances, Cultures, Capacités liées aux arts martiaux.

Savoir ce que nous faisons, quel artiste martial nous sommes, et d’où nous venons pour mieux savoir vers où aller !

Certifications Budoka disponibles auprès de votre instructeur.

 

 

BUDOKA

RYÛ-SHA

 


AVANT PROPOS DE RENSHI JEREMY

 

ATTITUDE

Beaucoup d’arts martiaux se revendiquent dès leur nom de « Voie », que ce soit dans les arts martiaux japonais AïkiDo, JuDo, KarateDo, ou d’ailleurs Jeet Kune Do, Tae Kwon Do, ApkiDo, Viet Vo Dao, etc… 

Historiquement, tous ces arts martiaux étaient à l’origine des techniques guerrières pour tuer ou tout au moins pour mettre hors d’état de nuire un meurtrier. Suite au désarmement progressif des populations dans le monde ces derniers siècles (mondialisation au Japon à partir de l’ère Meiji en 1868 avec la mise en retraite des samouraïs qui constituaient la caste guerrière), les Techniques « Jutsu » ont basculé progressivement vers une recherche d’épanouissement intérieur, la Voie, le « Dô ».

Le Goshindo de Hanshi Alain Sailly, créé en 1989 bien que techniquement efficace ne correspondait pas, à travers l’image que donnait le fondateur aux valeurs promues généralement dans les arts martiaux. Alors que le Goshindo avait failli devenir une Fédération Française propre en comptant en peu de temps près de mille élèves au début du XXIème siècle, le professionnel, vivant exclusivement de son art martial s’était progressivement mis à dos la grande majorité des clubs de Goshindo de France et d’ailleurs, du souvent à « une profonde divergence concernant l’encadrement et la direction donnés à cet art martial ». N’y réside alors, du « Do », qu’une recherche d’esthétisme technique.

Kyoshi Pascal Coulon et Renshi Nicolas Rude ont remédié cela en acceptant notamment leur enseignement purement technique en changeant le « Dô » par « Système ». Goshin-Système est donc composé d’un mot japonais et français, à la fois pour honorer la tradition d’où viennent nos techniques martiales et d’un mot français (alors que le mot anglais « system » était alors à la mode et que l’art martial russe Systema se faisait connaître), non par patriotisme mais par humilité (n’étant pas japonais ni avoir séjourné au Japon et n’ayant pas étudié la langue ) et surtout pour annoncer le caractère structuré de l’art martial.

Si comme au Goshindo, un serment du groupe « Master » (cf. Livre « Goshin-Système – Programme Master ») était requis, Kyoshi Pascal n’encourage pas les clubs à l’imposer aux élèves.

Cet « engagement moral » du serment étant inscrit dans le programme technique du groupe Master/PCN (Introduction, page 9), j’ai repris pour l’Académie Arts martiaux Annecy le serment lettre par lettre établit par Renshi Nicolas Rude. Le privilège est même proposé qu’elle que soit le niveau technique en réussissant au moins la première Certification Budoka. En effet, si nous formons des techniques martiales, initialement enseignées pour du « Goshin », de l’autodéfense, l’élève ne doit pas le détourner de son usage éducatif, notamment à un niveau élevé où les techniques s’avèrent dangereuses par leur efficacité.   

Enfin, devant la passion de certains élèves à découvrir l’univers des arts martiaux japonais (e.g. apprendre le japonais ; créer des armes ; etc…), j’ai voulu valoriser leur recherche en mettant en place des privilèges pour mettre en avant leur compétences complémentaires et éventuellement attirer d’autres élèves à devenir aux aussi des élites, non pas seulement être des techniciens d’une self-defense artistique mais des « Budoka », des pratiquants martiaux à la recherche de la VOIE : « Dô ». La certification Budoka accompagne ces élèves passionnés en quête d’excellence.

Outre les valeurs du Bushido nous attendons du Budoka :

  • Exemplarité
  • Droiture
  • Motivation
  • Entraide
  • Excellence
  • Gratitude
Connaissances

Mon professeur, Renshi Nicolas RUDE (cofondateur du Goshin-Système), nous répétait souvent fièrement : « nous sommes des techniciens ». Il revendiquait toujours son art martial et son enseignement comme étant scientifique, rationnel.

Bref, de formation universitaire, les fondateurs ont toujours été cartésien dans l’explication des techniques à travers la bio-mécaniques et les réactions physiologiques. Jamais en évoquant des raisons énergétiques ou occultes comme on peut encore le retrouver dans de nombreux discours de maîtres mais dont les connaissances sont trop éloignés de celles des élèves (soit malheureusement parfois pour cacher une incompétence à expliquer une raison bio-mécanique).

Notre Système est donc basé sur un raisonnement scientifique et si tous les professeurs ne rejettent pas les raisons énergétiques (e.g. méridien) nous avouons au moins notre incompétence dans ce domaine. Nous voulons alors former des élèves lucides et comprenant le sens de leur actions, pas des « copies parfaites de leur maître » comme on le retrouve dans certaines pratiques dites « traditionnelles ».

En revanche d’autres connaissances me faisaient cruellement défaut, celles sur la nutrition ! Dont je n’ai entendu de toute ma pratique, un seul petit conseil, de Kyoshi Pascal Coulon concernant l’eau énergétique. Cela m’intrigua, et bien que mes 21 premières années d’existences furent une catastrophe nutritionnelle,  j’ai trouvé mes réponses non pas grâce à la faculté de sport (pas une seule heure consacrée à la nutrition)  mais à mes recherches personnelles à travers les ouvrages scientifiques, conférences et les témoignages, dont celui de Punong Guro Fred Evrard, maître d’un autre art-martial, le Kali Majapahit, un art qui ne se limite pas aux techniques martiales mais au développement de soi.

 

CULTURE

Jeune, je fus étonné de tous les stages que proposait notre club. Comme si on en Goshin-Système on n’avait pas déjà assez de techniques à apprendre ! C’est cher, pour peu de temps pour ensuite rapidement oublié, quelle utilité ? C’est plus tard, en me poussant à participer à ces stages que je découvris l’univers si petit des arts martiaux qui me permis de vivre des expériences inoubliables en rencontrant des professeurs et adaptes internationalement connus, d’autres encore ont changé ma vie !

La grande majorité des pratiques martiales, notamment les fédérations, ne font que des stages internes en invitant que des professeurs de leur style. Ils évitent le plus possible de faire découvrir à leur élève des arts martiaux différents du leur, de peur qu’ils y prennent plaisir et désirent en changer… 

Ce ne fut pourtant pas le cas du Goshindo puis du Goshin-Système dont l’esprit d’ouverture était unique en son genre au tout début du XXIème siècle. Ensemble, Kyoshi Pascal Coulon et Renshi Nicolas Rude (tous deux alors seulement Sensei à l’époque) avaient organisés les premiers stages multidisciplinaires et internationaux sur Annecy en 2001, d’une ampleur sans précédant dans la région.

  Ensuite, s’ouvrir aux autres sert surtout dans un premier temps à se découvrir soi-même, son propre art martial, à se remettre en question, sur ces techniques et ses connaissances. Qu’est-ce qui au final nous différencie des autres arts-martiaux, qu’elles sont nos forces et nos faiblesses, qu’elles sont nos particularités.

Plusieurs expériences plus ou moins sympathiques m’ont amené à éviter à tout prix des désagrément à mes élèves, mieux, à les rendre tout simplement cultivés et curieux.

  • Je me souviens, jeune lycéen, un jour de stage très particulier (animation pour un anniversaire !) comme seul assistant de Renshi Nicolas, devenir tout honteux de ne pas savoir se que signifiait le mot que me lança deux petites filles à la fin de l’animation : « Sayonara ! » . Il n’y a pourtant pas besoin de parler japonais pour connaître des petits mots de courtoisies dans une langue d’où provient son art martial surtout pour un haut gradé… Mon professeur aussi en était contrarié, mais il ne m’a jamais appris un seul mot de japonais autre que techniques.
  • En tant qu’Universitaire dans une nouvelle ville renommée en Kendo, se fut le moment idéal pour découvrir l’escrime japonaise. Ce fut une Claque ! Hormis l’enseignement, tout le cours était animé par des mots japonais, « Ichi, Ni, San, Chi, », etc… C’était exotique, amusant et surtout très éducatif ! 
  • En formation à Singapour, dès que je me suis présenté ainsi que mon art martial à un professeur du club qui m’avait accueilli, il me demanda  » « Goshin-Système » ! Could you write me the Kanji ? » !?! Quelle fut ma surprise !  Voyant mon étonnement (c’était bien la première fois qu’on me posait la question, et surprenant venant d’un non Goshinka), la déception (ou une expression désabusée…) commença à se lire sur son visage juste avant que je lui garantisse que je le lui ferai. En effet mes expériences précédentes et ma curiosité m’avait tout de même préparé à ce genre de situation. Ouf, je m’étais déjà renseigné par le passé sur le Kanji de mon art martial (que nos professeurs nous ont jamais fait découvert) et j’étais même fier d’avoir appris un jour à l’écrire. Mais plusieurs mois ou années plus tard, et me voilà tout confus offrant au professeur une feuille sur lequel figurait le Kanji… ou plutôt qu’une seul moitié. J’étais donc à moitié fier 🙂 .

La Certifiation Budoka permet donc de se préparer à ce genre de situation et les trois niveaux (PCO, PCV, PCN) ne se résument pas à une accumulation de connaissances mais amènent notamment à réviser sur plusieurs années des connaissances culturelles fondamentales.

 

CAPACITÉ

Qu’est-ce qu’un budoka si son corps n’est pas entretenu ? Impossible pour Bruce Lee à l’instar de la conception de nombreux pratiquants et maîtres. Avoir un physique de sportif est indispensable pour les arts martiaux, surtout ceux axés autodéfense comme le notre, et les cours de moins de deux heures ne permettent généralement pas un renforcement/assouplissement musculaire (dont cardiaque) suffisant.

Pour revenir sur Bruce Lee, à trente ans les médecins lui disait être aussi en forme qu’un jeune homme de vingt ans (mais avait tout de même d’autres problèmes physiques…) et son programme d’entraînement quotidien se compose de 1000 coups de poings et 1000 coups de pieds, des étirements et de la musculation !

Les arts martiaux restent aussi un art dans le sens de recherche d’esthétisme voire de virtuosité. En cela, les acrobaties font parties intégrantes de nombreuses disciplines martiales. Notre programme technique l’incorpore mais sont souvent délaissé durant les passages de grades. La Certification Budoka valorise cet aspect.

 

BUTOKUKAI 武徳会

« L’association Dai Nippon Budokukai a été créée en 1895 à Kyoto et fut chargée par les autorités d’organiser et de classifier les divers styles et écoles d’arts martiaux (Bu-Jutsu), qui s’étaient multipliés pendant la longue période des Tokugawa (1603-1868), dans un cadre légal et officiel. Avec la mission, pour un comité d’experts spécialement constitué, d’authentifier grades et titres de maîtrise (Shihan-menjo). […] C’est à cette époque qu’apparurent aussi les distinctions entre titres d’enseignants : Hanshi, Kyoshi, Renshi. »
(Encyclopédie des arts martiaux de l’Extrême-Orient, Gabrielle & Roland Habersetzer, 4ème Édition, 2004)

La « touche » Goshin-Système

Par rapport à la progression du Butokukai qui commence parfois à partir du 8ème kyu (8ème, 7ème et 6ème étant alors tous trois des ceintures blanches) et d’autres fois dès le 6ème kyu, le Goshin-Système commence à partir du 7ème Kyu avec une ceinture blanche pour évoluer traditionnellement de la blanche à la jaune, orange, verte, bleue.

Puis, nous marquons ici une différence en ayant en 2ème Kyu une ceinture violette et enfin on revient au 1er Kyu avec la ceinture marron. Ainsi nous marquons chaque Kyu par une couleur qui lui est propre (sans avoir deux ou trois ceintures blanches).

Après les grade MuDanSha (littéralement « Non-Niveau-Titulaire ») l’élève atteint l’échelon Yudansha.

« En recevant son premier titre Dan (Shodan, soit le 1er Dan) il passe dans une catégorie différente où s’ouvre pour lui une nouvelle progression, qui est marquée par une attribution de Dan en nombre croissant. Cette progression peut aller du 1er au 10ème Dan, suivant une graduation autrefois établie par le Butokukai et qui sert toujours de référence dans toutes les disciplines traditionnelles (et aussi largement copiée dans les sports de combat modernes, qui voient le jour dans de nombreux pays, même s’ils n’ont aucun rapport ni avec une longue tradition ni même avec le Japon).

Les grades supérieurs reconnaissent une valeur technique, (un domaine physique qu’il est possible d’explorer jusqu’à un certain âge), mais aussi une connaissance approfondie des véritables lignes de forces se profilant derrière les techniques (Okuden), soit un domaine qu’il n’est possible d’explorer valablement qu’à partir d’une maturité physique et mentale qui ne peut exister qu’avec l’âge et l’expérience. »

(ibidem)

Godan (5ème Dan) : 30ans minimum

Rokkudan (6ème Dan) : 35ans minimum

Sichidan (7ème Dan) : 42ans minimum

Hachidan (8ème Dan) : 50ans minimum

Kudan (9ème Dan) : 60ans minimum

Judan (10ème Dan) : 70ans minimum

En Goshin-Système  aucun âge minimum n’est imposé mais ces minimums sont pourtant respectés dans les faits. 

Dans notre art martial, sans parler d’âge, on remarque plutôt une évolution de plus en plus lente entre les Dan à l’instar d’autres arts martiaux. Et si on demande au minimum l’équivalent d’un an d’entraînement pour passer du 1er Kyu au 1er Dan, et qu’ensuite il faut deux ans minimum pour atteindre celui de 2ème Dan (cf. PCO, p.21) on peut conjecturer qu’il y a un temps minimum entre tous les autres Dan équivalent au nombre du prochain dan. Ainsi le 3ème Dan serait atteint au bout de 3ans minimum après l’acquisition du 2ème Dan ; 4ans entre le 3ème et 4ème ; 5ans entre le 4ème et le 5ème ; etc…


KYUDAN 級段

« Éventail des grades et titres accompagnant la progression d’un pratiquant d’art martial traditionnel (Budo), se divisant en deux catégories :

celle des Kyu (Mudansha : élèves des premiers niveaux dans la progression)

et celle des Dan (Yudansha puis Kodansha : les rangs de l’expertise et de la maîtrise, se marquant dans de nombreux arts martiaux par le port d’une « ceinture noire »).

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Chaque étape de la progression est sanctionnée par un diplôme (Gaku), en général après examen, délivré par le professeur (Sensei) à son élève, ou disciple (Deshi).

La progression n’exprime pas seulement un acquis technique de plus en plus complet (Jutsu) mais également, et surtout davantage marqué à mesure que les grades Dan sont élevés, un état d’esprit atteint sur la Voie (Do) de la perfection du pratiquant en tant qu’homme. »

(Encyclopédie des arts martiaux de l’Extrême-Orient, Gabrielle & Roland Habersetzer, 4ème Édition, 2004)

Vous trouverez ce qui conditionne l’atteinte de chaque niveau,dans le livre « GOSHIN-SYSTEME, Programme Ceinture Orange » de Kyoshi Pascal COULON et Renshi Nicolas RUDE. 

En fonction des écoles il peut exister un sous-système avec des barrettes en niveau Mudansha, mais est plus souvent réservé aux enfants.

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Évolutions des Grades Enfants à Adultes

Généralement, un enfant progressera moins vite qu’un adolescent qui, lui-même devra reconstruire toute sa motricité face à un nouveau gabarit « adulte », plus grand, plus lourd, plus fort.

Le système de grade en Goshin-Système part sur le principe qu’un Adulte acquerra plus rapidement les bases (PCO) puis leur efficacité techniques (PCV) qu’un Adolescent, qui mettra lui-même moins de temps pour acquérir ses même bases qu’un Enfant (demi-ceinture).

Ce système, mis en place par Renshi Nicolas Rude, propose ainsi de conduire un enfant débutant jusqu’à une véritable ceinture noire avec tout le crédit qu’on attribue à cette expertise technique et le respect des adultes (puisque après tant d’année de pratique, il sera alors dans le groupe adulte, même si il peut être officiellement encore mineur). Et non pas rabaisser à une ceinture noire dite « junior » comme on l’eut fait par le passé au Goshindo. Cela marque donc encore une différence par rapport à notre Goshin-Système où l’on a fait le choix de valoriser la patience et la persévérance auprès des enfants.

Le tableau suivant renseigne les différentes progressions qu’il peut y avoir en termes de niveau par rapport à un Programme (e.g. demi-ceinture, PCO pour Enfant et PCV pour Adolescent) et de temps en fonction de l’âge de l’élève à son arrivé (« Enfant » jusqu’à 9ans : Tigres & Ninjas ; « Adolescent » de 10 à 13ans : Dragons & Adolescents ; Adulte ).

Note : ces progressions idéales seraient celles d’élèves types qui s’entraînent « en continu à raison de 2 cours par semaine » (cf. GOSHIN-SYSTEME, Programme Ceinture Orange, Shihan Pascal Coulon & Renshi Nicolas Rude, Auto édition, 2009, p.21)

« Restriction pour les enfants de moins de 12 ans : un passage de grade par année si l’attitude convient et qu’ils ont participé à au moins 2/3 des cours » (GOSHIN-SYSTEME, Programme Ceinture Orange, Shihan Pascal Coulon & Renshi Nicolas Rude, Auto édition, 2009, p.21)

« Rappel : Le nombre de cours décidé par le Professeur est une condition indispensable mais pas suffisante pour passer un grade : sont pris en compte également l’attitude, l’investissement et la régularité. En fin de compte, le professeur décide si l’élève peut être présenté à son passage de grade.

Groupe Tigres, Ninjas et Dragons (élèves de maternelle à 6ème) : la progression est d’une demi-ceinture par an si l’élève participe aux 2 tiers des cours soit un minimum de 50 cours ». (« GOSHIN-SYSTEME, Livret d’objectif », p.5) 

« Si l’élève participe à un minimum de 50 cours, il peut progresser d’une ceinture par an chez les Dragons Débutants et d’une demi-ceinture par an chez les Dragons avancés.» (« DOJO arts martiaux, Livret d’accueil » p.6)

Précisons que la validation du Programme Ceinture Orange est sanctionné par la ceinture Orange, ainsi un enfant venant de passer chez les adolescents avec une ceinture jaune-orange se verra présenter, dans son nouveau groupe, à un passage de grade ceinture Orange.

Enfin, comme toujours, en fonction de la compétence de l’élève, de son assiduité et de son engagement dans le club, le Sensei pourra exceptionnellement en décider autrement.

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FONDATEURS

Kyoshi Pascal COULON                                                          2010 : 7ème Dan                                 2015 : KYOSHI

Enseigne bénévolement les arts-martiaux depuis près de 40ans. Il commença à pratiquer dès l’âge de 6ans et est désormais 7ème Dan en Goshin-Système et obtint le titre de Kyoshi par Hanshi Cosimo Costa en 2015. Il est enseignant titularisé d’EPS depuis 1982 et détient trois Brevets d’État d’Éducateur Sportif, dont un en Judo. Il forma à plusieurs reprise, auprès de la Fédération Française Sport Pour Tous, des animateurs sportifs (Infra-4, CQP).

Depuis 2018, il s’est détaché des enseignements hebdomadaires pour se consacrer essentiellement à la promotion du Goshin-Système en France et à l’international. Il enseigne désormais lors de stages en France et à l’étranger : Autriche, Allemagne, Canada, Italie, Maroc, Norvège, République Tchèque, Russie, Suisse, etc…

Il fut l’élève et le partenaire de Hanshi Alain Sailly avec qui il travailla depuis les années 1980 jusqu’en 2006. En 1989, il enseignait le Goshindo sur Annecy, et organisa avec Renshi Nicolas Rude les premiers stages internationaux sur Annecy en 2001, d’une ampleur sans précédant dans la région.

Depuis 2006, avec Renshi Nicolas, ils développèrent leur propre système à partir du Goshindo et fondèrent ainsi le Goshin-Système.

Une des caractéristique principale du système est d’avoir établit un programme commun par niveau (3 niveaux sur 4 actuellement). Ils référencent les techniques adaptées aux grades des élèves, mais surtout, l’évolution des socles communs de compétences. Ce système respecte les ressources de l’élève en fonction de son niveau, tant sur le plan moteur (e.g. coordination, dissociation), bio-physiologique (e.g. certaines  acrobaties sont plus conseillé pour des jeunes), bio-mécanique (e.g. efficiences dans le placement ; contrôles articulaires), bio-informationnel (e.g. proprioception ; repère dans l’espace ; traiter l’information pertinente) et psycho-affectif (e.g. gérer ses émotions). En effet, si l’on prend l’exemple des projections, le système est construit plutôt pour le uke (celui qui subit la technique) que le tori (celui qui exécute la technique), afin de tenir compte des appréhensions du à la chute. Un travail spécifique au savoir chuter est donc requis en amont.

Actuellement, il existe le PCO (Programme Ceinture Orange, du 7ème Kyu au 5ème Kyu) pour le niveau lié aux ceinture blanches, jaunes et oranges, le PCV (Programme Ceinture Violette, 4ème Kyu au 2ème Kyu ) correspondant à verte, bleue, violette, et le « programme Master » (en vu de devenir instructeur, 1er Kyu au premier Dan) pour marron et noire.

Renshi Nicolas RUDE                                             2012 : 5ème Dan                        2009 : RENSHI

A développé le Goshin-Système et dirigé une école professionnelle d’art martial pendant plus de 15ans. Renshi a débuté les Arts Martiaux avec Kyoshi Pascal Coulon en 1989. En février 1995, il obtient sa ceinture noire. L’été suivant, il part vivre à Bruxelles où il pratique une autre forme de Jujitsu. Lors de ses études à Lille (Management du sport, Audiovisuel), il continue le Jujitsu et le Judo. En janvier 2000, Renshi Nicolas revient à Annecy pour devenir professionnel dans les Arts Martiaux.

Il fut directeur du DOJO Arts Martiaux jusqu’à son départ à Tahiti en 2016. Il avait entre autre dessiné les plans du Dojo, il s’occupait du travail administratif, développait les outils pédagogiques du Goshin-Système (livres, projet de dvd), etc…

Il a obtenu son titre de Renshi (expert technique) en mai 2009, décerné par Hanshi Cezar Borkowski. Il est 5ème dan de Goshin-Système et ceinture noire de kobudo (travail des armes).

Il a obtenu plusieurs podiums en coupe du monde (Duo-Kata et Kata armé). Il était également formateur CQP (FF Sports pour Tous) et BESAPT.

A l’instar de Kyoshi, il enseigna son art dans toute l’Europe, au Canada et au Maroc.

Renshi, avant de partir pour Tahiti, a toujours eu l’idée de finaliser par un dernier ouvrage destiné au 2ème Dan et plus (« programme Master + », PCO p.20), et de faire un format DVD de chacun de ses programmes (filmés en 2011 mais jamais travaillés). De même, durant mes études, alors que je lui confiais vouloir réaliser un ouvrage sur la didactique et pédagogie du Goshin-Système, il disait que cela aussi était en projet, avant qu’il ne quitte la direction du DOJO Arts Martiaux de Cran-Gevrier (Annecy).

Même si il n’a pu finaliser tous ses projets sur le développement médiatique du Goshin-Système, il donna des formations à toute la nouvelle génération d’instructeur axées principalement sur la cohérence d’une didactique respectant les différentes ressources initiales de l’élève. Même si rien de cela n’a été publié, il a légué aux instructeurs un premier jet des programmes spécifique aux enfants, tandis qu’ils étaient prévu d’être un jour regroupé dans un ouvrage (PCO, p. 20).


Nouvelle génération

Shihan Hervé MICHAUD : 5ème Dan

Renshi Hubert SCHMITT : 5ème Dan

Renshi Brigitte DERUAZ : 4ème Dan

Renshi Alain SCHIMPF : 4ème Dan

Renshi Kévin LANSARD : 4ème Dan

Renshi Jérémy LAIR : 4ème Dan

Sensei Yannick FRANSICOD : 3ème Dan

Sensei Florian COLLET : 3ème Dan

Sensei Jean-Baptiste GRAS : 3ème Dan

Sensei Vincent VINDRET : 3ème Dan

Sensei Clara FRANSICOD : 2ème Dan

Sensei Gregory LETRANGE : 2ème Dan

Sensei Hugo BENCHETRIT : 2ème Dan


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GOSHIN-SYSTÈME

武道 – Arts Martiaux Japonais !

Le GOSHIN-SYSTÈME est un art martial d’origine japonaise. A la base, c’était une synthèse de plusieurs écoles d’Aïki-Jutsu & Ju-Jutsu basées pratiquement exclusivement sur du travail de clefs. Depuis les années 1980 il s’est vu enrichir de frappes (venues du Karate, de la boxe Thai, Capoera,…), de techniques au sol (Lutte, Sambo, Jujutsu Brésilien), des mouvements tournant, du travail d’armes (couteau, bâton court, Bo), etc…

Ce travail d’enrichissement est l’idée de base de notre Art Martial : ne pas se scléroser, toujours chercher à évoluer, à appréhender de nouvelles techniques en vue de développer sa motricité et sa capacité à se défendre.

護身 « Go-Shin » = « protection du corps » (self-defense, respect de soi, de l’autre )

« Système » ( : Ryū  en japonais), car il est un courant, une école, qui découle d’une didactique établit (livres techniques disponibles ici) par des experts et pédagogues français (près de 40ans d’enseignement en scolaire et association, en France et à l’étranger, formateur BPJEPS, etc.) pour offrir au pratiquant un enseignement d’excellence tout en s’épanouissant dans la bonne humeur !

総合武道 « Sogo-Budo », i.e. « art martial total » : art martial synthétisant différentes disciplines martiales.

Contrairement au Judo qui se spécialise dans les nage-waza (projections) et ne-waza (travail au sol avec immobilisations i.e. osae-waza ; et étranglements i.e. jime-waza) ou le Karate pour les atemi-waza (frappes), le Goshin-Système est global, cherchant à ne discriminer aucune discipline.

Ainsi vous retrouverez en Goshin-Système :

Kansetsu-Waza : Techniques de Clefs articulaires

Atemi-Waza : Techniques de Frappes (et pas limité qu’aux pieds/poings)

Nage-Waza : Techniques de Projections

Ne-Waza : Techniques au Sol

Antei-Waza : Techniques de Stabilité

Kyokugei-Waza : Techniques Acrobatiques (en fonction du publics)

Buki-Waza : Techniques d’Armes (pour les avancés)

C’est le travail de toutes ces compétences qui vous feront progresser en self-defense et vous permettra de trouver du plaisir dans l’apprentissage par la variété, la richesse des programmes techniques.


Pour l’historique de cet art, rendez-vous sur la page de ses fondateurs :

Kyoshi Pascal COULON et Renshi Nicolas RUDE.

Lignée du Goshin-Système : fiche synthèse

Arts Martiaux JAPONAIS

BU-JUSTU : Aïki-Jutsu XIème siècle, de Yoshimitsu Minamoto (1056-1127)

KO-RYÛ : Daito-ryû XIIème siècle (puis Takeda Daito-ryu)

DENTO-BUDO : Goshin-bugei (1938) ou Hakko-ryu depuis 1941, de Soke Okuyama Yoshiji Ryuho (1900-1987)

GENDAI-BUDO  : Goshindo (1989), par Hanshi Alain Sailly (1958-)

RYÛ  : Goshin-Système (2006), par Kyoshi Pascal Coulon & Renshi Nicolas Rude

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